RESUME
Ce roman de Georges Perec présente deux textes qui
alternent un chapitre sur deux.
Le premier récit concerne son autobiographie qui s’étale
sur une période allant des prémices de la seconde guerre mondiale jusqu’à la
libération. Le narrateur tente de se souvenir chronologiquement de son passé
douloureux.
Le deuxième texte, une fiction, est lancé lors d’une rencontre entre
Gaspart Winckler et Otto Apfelstahl au terme de laquelle le personnage
principal Gaspart entreprendra la recherche de son homonyme sur l’ile de W. C’est
ce jeune garçon qui lui avait légué son nom au travers de faux papiers alors
que l’on croyait, à tort, le jeune homonyme mort au cours du naufrage de son
bateau.
La deuxième partie de ce récit est la description de cette ile, d’abord
présente comme idéale, où le sport domine, mais qui au fil des pages se révèle
être un univers cauchemardesque
ressemblant aux camps de concentration.
AVIS
PERSONNEL
Tout d’abord j’ai été légèrement déçu par l’autobiographie qui n’avait rien
de captivant et par le style d’écriture qui m’a paru dans un premier temps un
peu trop soutenu. Néanmoins, la fiction était bien plus attrayante à mon goût,
notamment au moment de la description de W et de la rencontre entre Winckler et
Otto Apfelstahl durant laquelle le suspens était présent. J’aurais toutefois
apprécié que la fiction soit achevée et que le lecteur puisse découvrir la
vérité sur le mystère entourant la disparition concernant le jeune homonyme. Ce
n’est qu’après plusieurs chapitres que le lien enchevêtrant les deux parties
m’est apparu : l’étroite ressemblance entre W et les camps de
concentration où a, malheureusement, été déportée la propre mère de l’auteur, et
ceci du fait que c’était la première fois que je lisais un roman écrit de la
sorte.
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