lundi 30 janvier 2012

Diffusion de votre travail - blog du collège

Votre travail est en ligne sur le site internet du collège

Bravo à tous!


ENFANTS DU SIECLE - Analyse et critique de la représentation

Un spectacle vu au CDN de Besançon le 3/12/2011
Texte : Musset
Mise en scène : Benoît LAMBERT


RÉSUMÉ DES PIÈCES.
Par Lise Valeur et Imane Assouar

Le spectacle est un montage de deux pièces de Musset :

Fantasio

Cette l'histoire se passe en Allemagne. Elle parle d'un homme, Fantasio, qui traîne son ennui, boit, fume, et d'une Princesse qui doit se marier au Prince Mantoue afin de faire cesser la guerre entre le royaume de son père et du prince.
Fantasio décide de se faire bouffon, il est admis au Palais.
Il va empêcher la princesse de se marier en la raisonnant.
 
On ne badine pas avec l'amour.

Le baron veut marier son fils Perdican avec sa nièce, Camille. Il a organisé leur rencontre, mais Camille ayant reçu une éducation religieuse n'est pas décidée à épouser son cousin, malgré toutes
ses tentatives de séduction.
Les scènes vont se succéder, Camille est partagée entre sa religion et son amour caché pour Perdican. Perdican,  lui, va tout faire pour la rendre jalouse en voulant se marier à une paysanne, Rosette.

Les deux jeunes gens vont se chercher et provoquer la mort.


ANALYSE DU SPECTACLE

I.    ESPACE SCENIQUE, DECOR ET ECLAIRAGE -
par Loïc Minary, Lucien Gallanti et Victor Couturieux

  •  L'espace scénique n'est pas une copie du réel car c'est plutôt un espace mental issu de l'imagination. Il est constitué de très peu d'objets mais nous arrivons à nous repérer facilement.

  • Le décor est unique, il ne change que pendant l'entracte (changement de pièce ) mais il est toujours composé de tables et de bancs , juste une fontaine et du gazon s'ajoutent. Dans la 1ère pièce -(Fantasio), il représente une pièce de château et la cour de celui-ci. Dans la 2ème (On ne badine pas avec l'amour), il y a un bureau ou de l'herbe (le jardin). Il y a aussi un rideau disposé à l'arrière de la scène, aux deux tiers de celle-ci . Il permet de faire apparaître un personnage en arrière plan ou alors la pensée d'un autre acteur. Il peut aussi montrer une autre pièce ou alors représenter un objet comme un arbre derrière lequel Camille se cache quand Perdican arrive avec Rosette près de la fontaine.

  • L'éclairage peut mettre en valeur un personnage, il peut changer l'atmosphère, grâce aux différent filtres de couleurs.
Exemples : Rouge : colère, Bleu : ambiance triste etc.
De plus l'éclairage peut suivre une personne grâce au système de la poursuite.
On peut également créer des effets de lumières, par exemple ombres, stroboscope.

Il y avait également la lumière tamisée derrière le rideau, quand un personnage apparaissait en arrière plan. Elle donnait en effet une impression de 2ème pièce ou illustrait la pensée d’un personnage.






II.    OBJETS SCÉNIQUES
par Jorge Neves Nunes et Nathan Zimmerlé

    
o    Le masque d'âne. Il est utilisé pour représenter l'âne du bouffon dans la pièce Fantasio et aussi l'âne qui transporte dame Pluche dans On ne badine pas avec l'amour.
o    La corde. Dans la première pièce, elle est utilisée pour représenter un lien qui entrave la princesse Elsbeth : l'obligation d'épouser le Prince de Mantoue pour pacifier le royaume de son père.
o    Les verres de champagne. Ils sont utilisés dans Fantasio après la déclaration du mariage d'Elsbeth, lors d’une fête où deux personnes boivent du champagne.
o    La perruque rouge. Elle fait partie du déguisement du bouffon dans les deux pièces.
o    Le ballon en forme de cœur. Il représente l'amour. Dans Fantasio, c'est le prince de Mantoue qui l'offre à la princesse Elsbeth et dans On ne badine pas avec l'amour, Perdican le porte par amour pour Camille.
o    L'épée. Le prince de Mantoue la porte, elle fait partie de son uniforme.
o    Le fauteuil roulant. Il apparaît dans la deuxième pièce, c'est le père de Perdican qui l'utilise non pas par handicap mais pour se déplacer.
o    Le fusil. Il est utilisé par un soldat de l'armée du père d'Elsbeth, il représente la force de son armée.
o    La bague. La bague avait été offerte par Camille à Perdican mais celui-ci va la jeter dans la fontaine pour montrer à Rosette qu'il rompt tout contact avec Camille.
o    La bouteille de vin. Elle représente maitre Blazius qui est souvent ivre.
o    Les écuelles. Elles sont souvent utilisées pour montrer la gourmandise de certains personnages (maître Blazius, Bridaine, dame Pluche).
o    Le crucifix. Camille s'en sert pour montrer à Perdican que son seul amant est Jésus.
o    Le cercueil. On la voit dans la première pièce. La personne qui est décédée est l'ancien bouffon de la cour.


III.    GESTUELLE, VOIX, COSTUMES
par Astrid Pauly, Louisa Gaulme et Mouad Maher

  •     LA GESTUELLE :

Elle accentue les répliques des comédiens. Elle varie selon les émotions qu'ils veulent transmettre : colère, joie, tristesse, amour, passion, tendresse.
EX : le point levé peut signifier la révolte ou un baiser peut s'exprimer de différentes façons...
Ces gestes peuvent être doux, violents, comiques, sévères.
EX : doux pour évoquer l'amitié, la tendresse est comique pour exagérer le burlesque.
Les acteurs peuvent adapter leur gestuelle, en fonction de l'attitude du public.
EX : ils accentuent leurs mimiques, leur présence ou leurs feintes.

  •     LA VOIX :

Les voix des comédiens ne sont pas leur voix naturelles, mais ils l'adaptent tellement bien qu'elles paraissent normales.
EX : de la gouvernante d'Elsbeth, jouée par la même comédienne que celle qui incarne Dame Pluche : La voix est très différente d'une pièce à l'autre, plus aigüe dans Fantasio.
La voix peut exprimer les différents aspects du caractère des personnages. EX : La voix du prince est très poussée pour représenter sa folie.

  •     LES COSTUMES :

Un costume sert toujours à représenter quelque chose : parfois des émotions ou une époque, une condition sociale ou bien un genre du personnage que l'on veut faire ressortir.

FANTASIO :

Elsbeth : Fausse princesse à cause de sa fausse couronne, sa frange  de petite fille et sa robe bleu ciel qui apparaît plus comme un costume de carnaval. Les lunettes étoile font ressortir l'aspect grotesque du personnage.

La Gouvernante d'Elsbeth : Elle est l'amie de la princesse et même sa confidente. Sous son costume plutôt austère, elle montre quelqu'un qui aime les livres d'amour, les histoires romantiques... et les ragots.

Fantasio : Costume de bouffon surtout pour marquer sa transformation et renforcer son personnage. Son visage est également grimé de sorte que son personnage soit encore plus   exagéré.

Le Prince : Extraverti, il y a un grand jeu avec son costume qui symbolise sa farce. EX : la perruque particulièrement poudrée et le changement de condition sociale à chaque échange de costumes.

Le Roi : il un costume qui ne fait pas penser aux rois qu'on a l'habitude de voir. Le seul aspect qu'on retrouve du roi, chez lui, est sa couronne postiche. Il a plutôt l'habit et l'attitude d'un militaire. EX : l'uniforme militaire, la démarche, la présence et la posture stricte.

 ON NE BADINE PAS AVEC L'AMOUR

Perdican : Il a un costume qui ne correspond pas à son époque. Son habit représente parfaitement son rang social (intelligent, cultivé).

Camille : Ses effets, au début, affichent sa croyance, sa sagesse et à la fin, elle revêt une robe de soirée qui n'est pas de son temps, pour montrer qu'elle n'est plus tout à fait croyante.

Rosette : Vêtue d'une robe très simple le choix de son costume représente son milieu social et aussi sa faiblesse par rapport à Perdican.

Dame Pluche : Grotesque féminin, son habillement est austère, strict et propre à son personnage. Celui-ci fait ressortir ses aspects physiques décrits dans la pièce.

Blazius : grotesque masculin, il s'habille de manière aisée pour afficher un rang social qui n'est pas le sien.

Bridaine : Malgré son habit de prêtre, il fait défaut à ce métier; ce qui le rend comique.

Le baron : Le fauteuil roulant (ancien d'époque) lui donne une stature imposante dont il profite pour influencer Camille et Perdican.

Conclusion : Les costumes du diptyque ne vont pas avec l'époque de la pièce mais sont là pour faire réagir les spectateurs et pour ajouter un aspect comique à la pièce.


IV.    LA MUSIQUE 
par Salome Picard et Nawel Lotfi

La musique n'était pas jouée par un artiste sur scène en direct. Le genre de la musique était contemporain, il y avait du rock ( les Eels), des nappes de musique originale, etc...
La musique n'était pas continue, elle arrivait au moment important de la pièce comme dans l'acte II scène 5, lors du duel entre Camille et Perdican surtout pendant le monologue final de Perdican. Il y avait des crescendo, des nuances et des effets de lumière accompagnaient la musique (quand l'âne amène la perruque au paysan).

A quoi sert-elle ?
Elle sert à exprimer les émotions des personnages et à accentuer les moments clés (au moment de la scène 5 acte II) : quand Perdican défend avec passion l'amour humain, la musique apparaît pour intensifier son émotion. Elle souligne une intensité dramatique.


CRITIQUE DE LA PIÈCE  ENFANTS DU SIÈCLE
par Clément Begey, assisté d’Alexandre Barre

Ce spectacle est composé de deux pièces différentes, Fantasio- On ne badine pas avec l'amour, jouées par les même comédiens, séparées par un entracte.
  • Dans ce spectacle, ce qui m'a plu :
- l'énergie donnée dans son rôle par le comédien qui joue Fantasio puis le chœur dans On ne badine pas avec l'amour.
- le décor simple illustré par la petite fontaine.
- les costumes contemporains : l'accoutrement de fantasio dans son rôle de bouffon du roi. 
- le fait d'avoir déjà étudié la pièce On ne badine pas avec l'amour a rendu la compréhension des textes, d'un langage plus ancien, bien plus aisée.
- les passages musicaux, intégrés aux moments propices.( Les Eels )
  •  Ce qui m'a déplu :
Cette représentation fut trop longue à mon goût.
J'ai trouvé fort désagréable le fait que Fantasio fume dans un lieux public…


dimanche 29 janvier 2012

Micro - La critique de Laure, Eva et Emma

Lundi 12 décembre 2011, la classe de 3ème E est allée voir un spectacle de Pierre Rigal, Micro à 20h.
Les comédiens : - Pierre Rigal : Conception, mise en scène, interprétation et musique.
                         - Mélanie Chartreux : Interprétation et musique.
                         - Gwenaël Drapeau : Interprétation et musique.
                         - Julien Lepreux : Interprétation et musique.
                         - Malik Djoudi : Interprétation et musique.

Ce spectacle nous a beaucoup plu !
Nous étions placées au premier rang, juste devant la scène, ce qui nous donnait une belle vue d’ensemble sur le spectacle et les comédiens.
Pierre Rigal est un réel artiste, il a le rythme dans la peau, il traduit presque ses pensées par sa façon de bouger et ses expressions.
Les autres musiciens et danseurs sont très performants; ce sont de vrais prodiges. Mélanie Chartreux a une voix exceptionnelle qui vous donnera des frissons, ainsi que Julien Lepreux, qui nous a montré une capacité surprenante à monter dans les aigus. Tous les comédiens / musiciens étaient capable de jouer de chaque instrument, mais chacun avait son propre domaine.
Le batteur, Gwenaël Drapeau, jouait prodigieusement bien, et donnait toute son énergie dans le moindre de ses mouvements. Le prestigieux Malik Djoudi, guitariste, nous a tous émus par son agilité à jouer de la guitare et de la basse tout en dansant.
Le spectacle était époustouflant. Etant au premier rang, nous avons sursauté à plusieurs reprises de peur que Pierre Rigal ne saute, ou de recevoir un micro. De plus, la fumée nous transportait dans leur atmosphère, comme dans un autre monde…
A la fin de la représentation, Pierre Rigal ne supporte plus les bruits et la musique et casse tout pour faire arrêter les autres de jouer des instruments et de faire des gestes . Tout cela nous a fascinés, et beaucoup plu !


dimanche 22 janvier 2012

La visite du CDN de Besançon - Texte collectif


QU’EST-CE QU’UN CDN ? COMMENT FONCTIONNE-T-IL ?
 Par Hugo Staudt et Julien Bertrand


Un CDN est un Centre Dramatique National. C'est une institution nationale subventionnée par l'État. On y produit principalement des adaptations de textes et du théâtre de recherche.
Les directeurs sont choisis par le ministère de la culture pour un mandat de 9 ans maximum (3x3 ans). La particularité des directeurs est qu'ils doivent être des artistes (comédiens, metteur en scène).
Le CDN doit permettre à des troupes de créer de une à trois pièces chaque année. L'avantage d'être une troupe en résidence au CDN, est qu'elle a un endroit réservé adéquat pour répéter.

Il y a 33 CDN en France. Ils ont été créés en 1946. Le CDN de Besançon a obtenu le label en 1976. Son nouveau directeur, après Sylvain Maurice, est Christophe Maltot.


LE CDN, UN LIEU DE TRAVAIL ET DE CREATION. 
Par Laure Demesmay, Emma Lopez et Eva Landry

LES DIFFERENTS METIERS REPRESENTES
Le directeur : Il peut l'être durant 3 années renouvelables 3 fois. L’ancien directeur, Sylvain Maurice, est metteur en scène, l’actuel directeur, Christophe Maltot, est comédien.
Amandine Polet : s'occupe des relations publiques (notamment scolaires), des visites, etc..
Charlotte Alibert : accueil, billetterie et standard
Karl Auer : directeur technique
Anne Bauvair : aide-comptable
Emmanuel Cèbe : régisseur et administrateur réseau
Sylvie Coulet : responsable de l’accueil, billetterie et standard
Jérôme Dahl : régisseur lumière
Serge Kolski : administrateur
Patrick Lardy : secrétaire général
Stéphanie Marvie : attachée à l’administration et à la communication
Gilles Perrault : chargé de relations publiques, presse
Patrick Poyard : régisseur plateau, constructeur et accessoiriste
Yann Richard : collaborateur artistique, conseiller à la programmation
Patricia Royer : agent administratif
Anne Tyrode : chef comptable

 LES METIERS DU THEATRE :
L'habilleuse est celle qui habille les acteurs durant le spectacle. Elle suit les spectacles où elle intervient, partout où ils vont.
La costumière, elle, dessine les costumes, les coud, les crée...
Quant aux régisseurs, il y en a trois :
-    le régisseur et administrateur réseau, se charge d'internet et de tout ce qui concerne l'informatique.
-    le régisseur lumière, gère les éclairages durant le spectacle. Grâce à lui, les spectateurs ont plus d'indices sur la personnalité du personnage joué et sur les circonstances de la scène. Les lumières favorisent donc la perception des expressions et de la situation (dramatique, lyrique...).
-    le régisseur plateau gère les décors et les accessoires. Il essaie de rendre l'arrière-plan de la scène le plus réel possible.
Gilles Perrault, chargé des relations publiques, presse, se charge de prévenir la presse ( radio locale, journaux, affiches, …) des  productions de CDN afin d'attirer les spectateurs et de les tenir au courant.
Amandine Polet s'occupe des relations publiques et des visites principalement scolaires. En effet, c'est elle qui reçoit les demandes de visite d'ordre scolaire et qui les effectue, c'est-à-dire qui montre et explique chaque lieu du CDN . Elle explique aussi aux élèves et aux professeurs visiteurs le mode de fonctionnement de celui-ci.
Charlotte Alibert, responsable de l'accueil billetterie et standard : C'est elle qui elle qui accueille les spectateurs et qui leur vend leurs places de spectacles (billetterie) . En ce qui concerne le standard, Charlotte est chargée de donner des informations sur les spectacles prévus au public. 



LES LIEUX DU THEATRE
par Nesrine Saadana, Nolwenn Authier, assistées de Marva Lahrach.

  •  LA SALLE : elle peut accueillir 334 spectateurs maximum mais la jauge, elle peut être ajustée.

  •   LE PLATEAU : il mesure 12 mètres de profondeur (autant de mètres que la salle). C'est dessus que les spectacles sont joués. Le plateau peut être séparé en deux parties: un espace visible par les spectateurs et un espace pour stocker des objets du décor qui vont être utilisés pendant la représentation. 


  •  RESERVE D'OBJETS : c'est à cet endroit que le théâtre stocke toutes sortes d'objets (poupées, gâteau en plastique, bibelots...). Cela ressemblait à une brocante! 




  •  DERRIERE LE PLATEAU: il y a l'espace où les comédiens se changent entre deux scènes avec l'aide de l'habilleuse et de la maquilleuse. Il y a aussi une télévision pour qu'ils puissent suivre le spectacle et communiquer avec les régisseurs.
  •  LE FOYER DES COMEDIENS, LES LOGES: c'est un espace qui appartient aux comédiens, il y a un bar (avec café, bonbons, gâteaux, fruits...), des canapés, une table... Chaque artiste a sa loge mais il ne dort pas dedans la nuit. Le théâtre possède un appartement en ville (5 personnes) et les autres dorment à l'hôtel. Avant la première et après la dernière représentation, les comédiens et le personnel du théâtre boivent un pot ensemble afin de faire connaissance puis de fêter la fin des représentations.



LES LIEUX DU THEATRE, - SUITE
par Clément Begey et Alexandre Barre

  • LA CAVE : 
Située au sous-sol, elle peut accueillir une quarantaine de spectateurs lors de petites représentations ou servir de lieu de répétions pour les acteurs avant une représentation. Cette pièce se situe à côté d'une petite pièce nommée «réserve» qui peut servir de cagibi, pour stocker et ranger quelques objets.



  •  LE PARC LUMIERE :
Ce lieu est l'espace de travail du régisseur lumière. Cette pièce stocke des projecteurs. Certains peuvent avoir une puissance de 5000 watts!! A titre de comparaison, une ampoule quotidienne possède une puissance de 12 watts. Elle stocke également des gélatines. Ce sont des feuilles translucides et colorées qui doivent également résister à la chaleur importante des projecteurs. Elles doivent être remplacées régulièrement, ce qui peut coûter jusqu'à 2000 €. Ces gélatines permettent de colorées la lumière produite par les projecteurs. Elles peuvent servir à exprimer les émotions des personnages, à mettre en évidence le personnage.

  • LA RESERVE COSTUME.

Cette pièce située au 3ème étage,  renferme tous les costumes des pièces qui sont créés au théâtre. Les costumes qui sont dans cette salle ne bougent jamais. Ces costumes sont créés sur mesure.                                        





jeudi 19 janvier 2012

Message de Pierre RIGAL pour vous!

Merci beaucoup pour tout ce travail. Merci à vous et aux élèves.
J'apprécie ces commentaires spontanés.
A bientôt.
Et bonne année.
Pierre Rigal

Message du Théâtre Musical pour vous!

Bonjour Mme Cosnier et bonjour à tous les élèves,

Merci beaucoup pour ces articles sur le spectacle Micro.
C'est très rare que les élèves nous donnent des retours sur ce qu'ils ont ressenti.

J'ai transféré votre lien à la Compagnie de Pierre Rigal également!

Au plaisir de vous accueillir au Théâtre musical de Besançon. Et je vous souhaite également à tous, une très belle année 2012.

samedi 14 janvier 2012

Le Livre de ma mère, d'Albert Cohen - par Nesrine


Résumé :
Le roman raconte l'émouvante histoire de Diane, la mère d'Albert Cohen, qui habite à Marseille tandis que lui vit à Genève à cause de ses études. Il se rappelle tous les bons et mauvais moments passés avec elle et se souvient aussi des situations marquantes, connues avec sa bien-aimée, qui seront toujours graves dans son cœur. Il se souvient de ce qu’elle lui disait quand il ne se sentait pas bien . Diane voulait tellement plaire aux deux êtres les plus importants de sa vie (son fils et son mari), Diane était prête à faire n'importe quel sacrifice, Albert Cohen ne pouvait lui faire de remarque. Il regrette quand même toutes les répliques déplacées qui la mettaient dans un état triste et la déstabilisaient moralement.
Il éprouve tant de remords, de regrets qu'il est attristé et déçu de lui-même.
Sa mère est morte.

Avis personnel :
Mon opinion sur ce roman est très positive car l'auteur a un style très simple et une facilité d'expression. Il emploie des mots simples et faciles à comprendre. Il reste efficace dans ses propos. J 'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman. J'aime cette histoire d'amour où l'auteur, qui est le personnage principal, exprime de tels regrets et surtout un tel amour envers sa mère et dévoile tous ses sentiments, qui peuvent toucher le lecteur . Dans ce roman il y a un style tellement nature, modeste et simple qu'il pourrait vous faire pleurer de tristesse. C'est un roman triste, émouvant, touchant, mais original par rapport aux autres histoires d'amou.

L'Etranger, d'Albert Camus - par Nolwenn

Résumé du livre:   Ce livre raconte un moment fort de la vie de Meursault, un personnage inventé par Albert Camus, et vivant en Algérie. L'époque de cette histoire est non déterminée mais elle se déroule sûrement dans les années 30.
Ce livre est écrit en deux parties. Dans la première partie, le récit commence par la mort de la mère de Meursault et ensuite le crime de Meursault.
Dans la deuxième partie, Albert Camus raconte le procès de Meursault, sa vie en prison, son histoire d'amour avec Marie... Meursault est condamné à la guillotine... 
Mon avis personnel:   J'ai assez bien aimé ce livre. Premièrement j'ai adoré le début du récit : « Aujourd'hui, maman est morte. » p.9. Je trouve que grâce à cette première phrase, on attend la suite du récit. Ensuite j'ai trouvé qu'il y avait un mélange de tristesse, de joie et d'amour. J'ai beaucoup aimé le fait que le narrateur ne raconte pas toute son enfance mais seulement un passage marquant de sa vie. Aussi, j'ai beaucoup apprécié le suspense et l'action qu'il y avait dans ce livre. Cette histoire m'a beaucoup touchée. Cependant, j'ai trouvé que la fin du récit n'était pas très prenante, je me suis ennuyée en lisant les trois derniers chapitres. Malheureusement, je n'ai pas très bien compris le fait que le livre soit écrit en deux parties.

Enfance, de Nathalie Sarraute - par Nolwenn

Résumé du livre  Ce livre raconte l’enfance de Nathalie jusqu’à peu près ses 14 ans : son entrée au « lycée ».
Elle raconte son enfance passée entre la France, la Russie et la Suisse, entre chez sa mère et chez son père. L’histoire est racontée sous forme de dialogue entre Nathalie Sarraute et elle-même.
Cette histoire se déroule dans les années 1910, le roman se termine au début de la première guerre mondiale : années 1914-1915.
Mon avis personnel:   J'ai moyennement aimé ce livre car premièrement, j'ai beaucoup apprécié l'expression des sentiments (p.107 par exemple) envers sa famille que Nathalie fait ressortir grâce au dialogue entre elle et son double. Cela m'a beaucoup touchée : à certains moments, je me disais : « Elle a de la chance ! » ou bien « La pauvre ! ». Aussi, j'ai bien aimé le fait que le livre soit réparti sous forme de petits chapitres.
Cependant, je me suis un peu ennuyée en lisant ce livre. Malheureusement, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez d'action.

mercredi 11 janvier 2012

Les Choses, de Perec - par Lucien


Résumé :

Ce livre se passe dans les années 60.
Sylvie et Jérôme habitent un petit studio à Paris.
Ils sont psychosociologues.
Le week-end, ils parcourent les brocantes, à la recherche de meubles ou d'objets qui les rendront heureux. Mais ils ne parviennent jamais à atteindre le bonheur. Peu à peu, ils s'enferment dans un monde imaginaire et finissent par ne plus réellement vivre la réalité.
Trouveront-ils le bonheur dans toutes "ces choses" qu'ils amassent ?

Avis personnel :

Je trouve ce livre très attachant car il y a toujours aux endroits où l'on commence à s'ennuyer un passage qui attire notre attention. Mais il y a des mots assez compliqués à comprendre et l'utilisation du dictionnaire pour traduire certaines phrases complexes me fut d'un grand secours.
Malgré tout je l'ai bien aimé.
Personnellement, je ne le conseillerai pas au lecteur débutant, car il faut avoir un vocabulaire assez développé pour lire ce livre et en profiter pleinement.

Attention : Quand vous prendrez le livre en main il ne faut pas vous fier à son épaisseur car c'est en réalité un ouvrage constitué de plusieurs romans.

W ou le souvenir d'enfance, de Perec - par Alexandre


RESUME
Ce roman de Georges Perec présente deux textes qui alternent un chapitre sur deux.
Le premier récit concerne son autobiographie qui s’étale sur une période allant des prémices de la seconde guerre mondiale jusqu’à la libération. Le narrateur tente de se souvenir chronologiquement de son passé douloureux.
Le deuxième texte, une fiction, est lancé lors d’une rencontre entre Gaspart Winckler et Otto Apfelstahl au terme de laquelle le personnage principal Gaspart entreprendra la recherche de son homonyme sur l’ile de W. C’est ce jeune garçon qui lui avait légué son nom au travers de faux papiers alors que l’on croyait, à tort, le jeune homonyme mort au cours du naufrage de son bateau.
La deuxième partie de ce récit est la description de cette ile, d’abord présente comme idéale, où le sport domine, mais qui au fil des pages se révèle être un univers  cauchemardesque ressemblant aux camps de concentration.
 AVIS PERSONNEL
 Tout d’abord j’ai été légèrement déçu par l’autobiographie qui n’avait rien de captivant et par le style d’écriture qui m’a paru dans un premier temps un peu trop soutenu. Néanmoins, la fiction était bien plus attrayante à mon goût, notamment au moment de la description de W et de la rencontre entre Winckler et Otto Apfelstahl durant laquelle le suspens était présent. J’aurais toutefois apprécié que la fiction soit achevée et que le lecteur puisse découvrir la vérité sur le mystère entourant la disparition concernant le jeune homonyme. Ce n’est qu’après plusieurs chapitres que le lien enchevêtrant les deux parties m’est apparu : l’étroite ressemblance entre W et les camps de concentration où a, malheureusement, été déportée la propre mère de l’auteur, et ceci du fait que c’était la première fois que je lisais un roman écrit de la sorte.

La Chute, d'Albert Camus - par Mouad

1/ Résumé :
L'histoire se déroule à Paris et à Amsterdam, au 20ème siècle et pendant 5 jours. Jean-Baptiste Clamence est « juge-pénitent » : ancien avocat parisien, domicilié à Amsterdam depuis une série d’événements qui ont bouleversé sa vie. Le début du récit relate la perception que Clamence a de lui-même en ces années glorieuses: le personnage apparaît comme aveuglé par un amour immodéré de soi. Mais lorsqu'il n'apporte aucun secours à une jeune femme en train de se noyer, il prend lentement conscience de l'inutilité de son comportement passé, ce qui lui devient vite insupportable. Au fur et à mesure de sa prise de conscience, Clamence finit par se remémorer les événements noirs de son passé. Confronté à ses souvenirs, de plus en plus insoutenables, il quitte Paris vers les bas-quartiers d'Amsterdam, où l'auto-accusation qu'il fait devant ses clients se transforme en miroir pour l'Homme, et où celui-ci prend conscience de ses propres erreurs.

2/Avis Personnel :
Pour aimer ce livre, il faut déjà aimer les lectures compliquées, bien entendu, pas de point de vue omniscient pour une lecture facile, ce serait trop simple, et pour compliquer l'ensemble, le récit est au passif, il n'y a aucune "vraie" action ! En effet tout le livre est au passif, ce qui devient, une fois que l'on a compris le fonctionnement, rapidement lassant. Il y a quand même quelques points positifs : du suspense, bien sûr, mais aussi une singularité que je n'ai retrouvée dans aucun autre livre : durant toute l'hisoire, le narrateur est le SEUL à parler !
Ceux qui aiment les livres avec dialogues, s'abstenir, les autres donnez-vous en à coeur joie.

Mouad

mardi 10 janvier 2012

Si c'est un homme, de Primo Lévi - par Louisa


1.  Résumé :
 Si c'est un homme raconte l'expérience de Primo LEVI dans le camp de concentration d'Auschwitz, pendant la seconde guerre mondiale.
Il explique, à partir de son quotidien dans le camp, la lutte et l'organisation pour la survie des prisonniers.
Dans ce récit, il nous montre les horreurs et la férocité des camps d'extermination.

2. Avis personnel :
Ce livre m'a plu car je trouve cette époque de l'histoire intéressante. L'histoire est bien racontée mais il y a quelques phrases dures à comprendre comme les petits passages en allemand et aussi tous les noms donnés au supérieur et au camp.
Cette autobiographie est captivante car elle relate des faits réels qui sont marquants.

Louisa


Je me souviens, de Pérec - par Louisa


1.   Résumé :
Ce livre est écrit par bribes de souvenirs.
Ces « je me souviens » ne sont pas exactement des souvenirs, plutôt des petites bribes du quotidien, ou actualités retrouvées dans la mémoire de l’auteur : des événements qui l’ont peut-être marqué.
Beaucoup d'acteurs, actrices, chanteurs, chanteuses et leurs musiques, des films, y sont cités : « Je me souviens de la mascotte de régiment, avec Shirley Temple » (parole rapportée 317); « Je me souviens du saxophoniste Barney Willem » (235). On parle aussi d'alimentaire : « Je me souviens des Carambar » (319); « Je me souviens d'un apéritif qui s'appelait le Bonal » (113).

2. Avis personnel :
Ce livre était intéressant. Il nous fait prendre conscience, même si c'était à une autre époque, que nous ne sommes pas seuls au monde et qu'une planète vit autour de nous. On est plongé dans le contexte.
Pour ma part, je pense qu'il a écrit ces rubriques pour se remémorer des souvenirs de son enfance, ces souvenirs qui ont marqué tout le monde, dont tout le monde à l'époque se rappelait pendant 5 minutes et que tout le monde oubliait parce que les gens avaient d'autres choses à penser.
Louisa

lundi 9 janvier 2012

"Les Confessions", Rousseau - par Astrid






  LES CONFESSIONS
J.J Rousseau


1. Résumé :
Dans Les confessions  J.J Rousseau parle de son enfance et de sa jeunesse. Il y parle de son père, qui lui a sans doute donné le goût des livres, de sa culpabilité envers sa mère, de son enfance passée auprès de M. et Mme Lambercier avec son cousin, mais surtout de son éducation : tout son apprentissage de la vie.

2. Avis personnel :
 J'ai apprécié ce récit autobiographique car j'aime l'époque à laquelle cela se passe (XVIIIè siècle), j'ai découvert de nouvelles facettes de Rousseau que je ne soupçonnais pas, j'aime la nostalgie avec laquelle est écrit ce récit. 
Il y a eu quelques soucis au niveau de la compréhension de l'écriture mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier le livre. J'ai surtout aimé ce livre en raison de l'analyse psychologique de Rousseau.



jeudi 5 janvier 2012

Micro, par Paul et Pierrick


Micro

Le concert "MICRO" met en scène des créatures pré-musicales qui apparaissent petit à petit dans le spectacle. Les artistes découvrent les sons et bruits qui existent. Pierre RIGAL essaie d'imiter les "rockstars", mais peu à peu il commence à ne pas aimer cette musique, et il finit par tout détruire.
Nous avons aimé l'originalité du spectacle , l'humour, la mise en scène spectaculaire. Il y avait des acrobaties musicales, les voix étaient impressionnantes et les styles variés. C'est une image de la musique très contemporaine, qui montre son évolution.

Paul et Pierrick

Micro, par Salomé et Nawel


MICRO

Nous avons bien aimé ce spectacle car c'était dynamique. Cela racontait une histoire tout en restant assez souple, avec de l'humour.
Il y avait beaucoup d'effets de lumière (fumée de couleur) et des effets de sons.  Les musiciens jouaient beaucoup avec leurs voix et leurs instruments. Le début était très spécial : nous n'avons pas compris sur le coup le message qu'il voulait nous faire passer...
Ils avaient beaucoup de talent car chacun jouait de chaque instrument (batterie, clavier, guitare...) La fin était plutôt violente.

Salomé et Nawel

MICRO, par Nesrine, Nolwenn, assitées de Marwa.

MICRO est une pièce de Pierre Rigal.


Pierre Rigal

Quand la pièce commence, on voit un homme seul sur scène. Il découvre un espace dégagé. Il fait des poses avec un micro sur pied. Ensuite, il y a des machines qui avancent, qui se mettent en route, on voit des mains puis des hommes qui apparaissent. Il se mettent à jouer, ils cherchent plusieurs manières de poser. En fait, un homme, interprété par Pierre Rigal, cherche pendant tout le spectacle à imiter les autres interprètes, des vrais rockeurs : configuration, jeux d'imitations et de déplacement... Le spectacle se termine par un affrontement entre Pierre Rigal et l'autre groupe : il casse les instruments, retourne la scène...


Nous avons adoré ce mélange de pièce de théâtre et de concert. Nous étions au premier rang et cela nous a permis d'être tout près des artistes et de leur matériel. Par moment, nous avions l'impression que nous allions recevoir des choses (micros...) sur nous. Ce qui était un peu désagréable, c'est tous les fumigènes que nous respirions...
Il y avait de l'humour dans les poses, les sons, les danses... Quand le spectacle à commencé, c'était un peu bizarre. On se demandait ce que Pierre Rigal faisait et puis nous avons compris que le spectacle parle de la violence et de l'énergie que dégage la musique.

Nesrine, Nolwenn, assitées de Marwa.

Bonne année!

Je vous présente mes MEILLEURS VŒUX pour l'année 2012!