mardi 1 janvier 2013

Texte de Lucien - année de 2nde




Français


Femme de Sganarelle

Quoi ! Il m’accuse moi de l’avoir trompé,
c’est quelque chose que je ne tolère pas.
Ce sot n’a pas le courage de me dire courtoisement en face les paroles qui suivent le cours de son courroux.
Et de par la courtoisie dont je fais part envers lui,
je ne cours point chez d’autres courtisans.
Ses paroles me désarment et me touchent au plus profond de moi.
Ce n’est pas pour sa bedaine qu’il doit craindre mais pour son minois, qu’un soufflet bien placé lui rougira.

Mais qui a bien pu lui raconter de telles sornettes?
Ohé cocher de vos chevaux faites tinter les clochettes
et rattrapez ce pendard qui d’un pas décidé est parti discuter chez l’homme avec qui je l’ai soi-disant trompé!
Moi et ma colère, qui n’a pas très bon caractère, allons d’une marche guerrière, lui faire sa mise en bière !

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