Cette année, le PRIX GONCOURT est décerné à Alexis JENNI pour L'art français de la guerre
Alexis Jenni, auteur
inconnu, est un personnage plutôt atypique dans le paysage des prix
littéraires. Âgé de quarante-huit ans, il est professeur de biologie dans un lycée de Lyon
et se définit lui-même comme un « écrivain du dimanche ». Il a mis
cinq ans pour écrire les 640 pages de son premier livre qu’il a envoyé à un
seul éditeur, Gallimard. L’anti-Houellebecq a déjà précisé qu’il ne quitterai pas
son poste d’enseignant, souhaitant garder les deux pieds dans la réalité.
« L’art français de
la guerre » a déjà séduit la critique et le public
C’est le récit de cinquante
années d’histoire de France au travers de la décolonisation entre l’Indochine
et l’Algérie. Au départ de cette histoire, la rencontre entre deux hommes, un militaire devenu peintre et
le narrateur. La presse littéraire est quasi unanime et le Magazine
littéraire a qualifié le roman de « chef d’œuvre. » Même son de
cloche du côté du public : 56 000 exemplaires ont déjà trouvé lecteurs
sur les 60 000 édités.
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